---- Notre guerre commence toujours sans nous avertir

Notre guerre est éternelle
Notre guerre est aussi un combat
Notre guerre ne peut se circonscrire à un seule cercle et pourtant sa nature cyclique s'impose
Notre guerre est logée au fin fond de nos êtres.
Notre guerre est notre vie, notre guerre est notre mort.
Nous avons décidé que plutôt que de mourir, nos forces seraient utilisées pour livrer bataille.
Non pas pour des batailles au sens pluriel…
Non pas pour une bataille dans sa singularité
Mais Bataille en ce que sa temporalité ne possède ni naissance, ni arrêt.
Livrer bataille comme coule le fleuve.
Livrer bataille comme état de permanence.

Notre guerre s'applique aux objets mais elle s'applique par là même aux sujets, notre guerre concerne les systèmes de tous ordres.
Nous nous efforçons de combattre les sytèmes pérènnes comme les systèmes éphémères.
Nous contribuons ainsi à leur identification.
Nous mettons en joue la syntaxe comme adjudant de prêt à penser. Nous le nommons adjudant de Syntagme.
Nous lui préfèrerions le Paradigme si on ne pouvait si facilement le confondre avec le Paradis.
Nous savons que poser à plat le langage peut ressembler au geste de recouvrir une table en formica d'une toile cirée, mais nous voulons tout de même faire l'expérience de couper cette surface avec un opinel cabossé pour descendre au cœur du stratifié voire même pour essayer de couper la table en morceaux, quitte à la recoller avec du scotch de déménagement. Nous connaissons la formule "du passé faisons table rase" mais nous savons aussi que "le barbier rase les hommes qui ne se rasent pas eux mêmes".


et nous ne sommes pas dupes.


grand choix de guerres





va la mener et gagne la